À table !

La France au Royaume-Uni

Service Enseignement Supérieur, Recherche et Innovation
5 Questions à Kelly Paulme et Keti Irubetagoyena,
artistes-chercheuses en résidence à la Maison Française d’Oxford

Dans le cadre du programme Lumière ! de l’Ambassade de France, la Maison Française d’Oxford (MFO) a accueilli cette année en résidence Kelly Paulme, cheffe pâtissière, et Keti Irubetagoyena, metteuse en scène, qui mènent une enquête à quatre mains sur l’art de la table et les notions croisées de convivialité et de partage des savoirs. Elles nous expliquent ici l’objet de leur recherche et ce qu’elles ont découvert au cours de leur séjour à Oxford.

 

On s'fait une bouffe

Podcast TANGRAM réalisé par Yann Plantier - Université PSL

L’épisode 16 de TANGRAM s’est intéressé à la résidence du projet “A table !” à la Maison française d’Oxford dans le cadre du programme “Lumière !” de l’Ambassade de France au Royaume-Uni (automne 2023). Il s’intitule : "On s'fait une bouffe".

 
 
 
 
 
 

Une pièce de théâtre au cœur de la machinerie infernale
du gouvernement de l’État français, à Vichy


À partir d’un document d’archive, une adaptation théâtrale met à nu le fonctionnement de la machine administrative des premières mesures antisémites du gouvernement de l’État français, à Vichy.

Ex7.Direct / PAS QUE ÇA À FAIRE !

épisode 21 / février 2024 - Philippe Labonne (critique à 2min12)

La Montagne - Sylvie Berche

Un fort moment de théâtre et d’histoire
03/02/2024

Jouer l’archive, octobre-décembre 1940, tel est l’intitulé d’une pièce de théâtre née du compte rendu d’une réunion interministérielle qui s’est tenue à Vichy le 16 décembre 1940. Les élèves de troisième du collège Jean Monnet de Bénévent-l’Abbaye ont profité de deux représentations le matin, une autre a été donnée le soir pour le grand public.

L’œil d’Olivier - Samuel Gleyze-Esteban

Keti Irubetagoyena, deux textes pour deux mondes
15/01/2024

Au MAIF Social Club, un diptyque de Keti Irubetagoyena met dos à dos la langue du régime de Vichy et celle de la poétesse Catherine Dorion.

La Montagne - Sylvie Berche

Un spectacle glaçant mais nécessaire
28/07/2022

L'Histoire brute sous nos yeux. La salle Janisson a abrité Jouer l’archive, octobre-décembre 1940, un spectacle théâtral immersif de grande qualité, dont la résidence de création a débuté à Châtelus-le-Marcheix.

 
 

Usbek & Rica - Mathilde Simon

La défécation, un tabou qui nous empêche de penser le futur

À l’approche des fêtes de Noël et des festins qui les accompagnent souvent, nous noterons une énième fois notre capacité à parler de nourriture tout en s’affairant à vider notre assiette. Cette obsession pour les conversations culinaires, qu’on dit typiquement française, dénote curieusement avec ce qu’elle suppose en bout de course : manger, c’est ultimement et incontournablement ingérer, digérer, puis faire caca.

 
 
 
 
 

Toute la culture - Elise Murat

Le MAIF social club accueille l’impulsivité de Ça raconte Sarah.
15 décembre 2021

Pendant trois jours, le MAIF social club accueillait le Théâtre variable pour une lecture enivrante de Ça raconte Sarah, premier roman très remarqué de Pauline Delabroy-Allard, racontant l’histoire d’un amour (trop) passionné entre deux femmes. S’érigeant en pôle culturel, le MAIF social club est un lieu en constante évolution pour faire vivre au mieux les oeuvres qu’il accueille. Pour cette lecture mise en scène par Keti Irubetagoyena, on est d’abord accueillis par l’installation Dévoration de Pia Ribstein, un travail photographique sur le rapport au corps et la dévoration des rapports amoureux. Interactifs et taquinant la curiosité du spectateur, les fragments d’étreinte et objets à manipuler de l’expo constituent une précieuse mise en bouche pour le spectacle.

L’œil d’Olivier - Olivier Frégaville-Gratian d’Amore

Keti Irubetagoyena, mangeuse de livres
9 décembre 2021

Directrice artistique pour le Théâtre Variable n° 2 et directrice de la recherche au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique, Keti Irubetagoyena partage son temps entre Paris et Châtelus-le-Marcheix, commune située dans la Creuse.

Fisheye magazine - Anaïs Viand

Mises en scène miniatures

Keti Irubetagoyena adapte régulièrement des romans pour la scène. Pour son projet de lecture performée autour de l’œuvre de Pauline Delabroy-Allard, Ça raconte Sarah, elle a choisi de s’associer à Pia Ribstein, une photographe spécialisée dans les questions de corps et de sexualité. Lever de rideau sur cette délicate association entre littérature, théâtre et photographie.

Agôn - Rater

Le crayonné de l’interprète - Keti Irubetagoyena
9 | 2021

Parce qu’il est à la fois exposition de soi et travail sur/avec soi, l’acte de jouer entretient un double rapport au verbe « rater ». En tant qu’exposition de soi, jouer demande de savoir prendre des risques (sortir du socialement correct, du policé de notre présence au monde est une prise de risque, un dérapage contrôlé) et se frotter, par conséquent, à la possibilité de l’échec. En tant que travail sur/avec soi, cela revient à accepter de rendre publique une expérience de vie, parfois mesquine, laide ou triste, ou en colère, visible sur les corps où elle laisse des traces, dont se chargent inévitablement nos présences scéniques. Aussi, ne pas craindre d’échouer ou de révéler ses failles fait partie intégrante de la formation puis de l’entraînement de l’interprète dramatique. Dans une société où la réussite est valorisée au-delà de tout, rater sans honte et aimer ses ratés exige non seulement un réapprentissage mais une remise régulière sur le chantier.

 
 

L’HUMANITÉ - Marina Da Silva

Théâtre - Une pièce féministe qui dynamite le genre
5 mars 2018

En tressant deux textes à près de trois siècles d'écart, Keti Irubetagoyena et Barbara Métais-Chastanier créent un spectacle puissant et jubilatoire.
Avant même la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges, en 1791, Marivaux écrit en 1750 La Colonie, l'une des premières comédies féministes où les femmes se révoltent contre la domination masculine.

LE CORYPHEE - Julia Bianchi

La Femme® n'existe pas : De la bombe !
5 mars 2018

Points de départ : le 1er Juillet 1946, une bombe atomique est lâchée sur l’atoll de Bikini. Une semaine plus tard, un petit commerçant de lingerie fine invente le Bikini en lançant le slogan : « Bikini, première bombe anatomique ». En 1750, Marivaux écrit La Colonie, une comédie dans laquelle les protagonistes se retrouvent sur une île perdue. Dans cette pièce, les personnages doivent se réorganiser, mettre en place des instances de décisions, un gouvernement, bref réinventer une société. Occasion rêvée pour eux et surtout pour elles de redistribuer les cartes et de remettre en question les enjeux de pouvoir et de domination. Les femmes de cette fable décident de prendre le pouvoir et de revendiquer leurs droits. Ce sera –entre autres choses- à coup de bombes de peinture, cette fois.

THÉÂTRE DU BLOG - Christine Friedel

La Femme® n'existe pas
7 mars 2018

La pièce en un acte de Marivaux, peu jouée, paraît écrite à la louche, ou à la truelle, moins fine en apparence que L’Île des esclaves (très jouée). Ne pas s’y fier: bien carrée, elle pose clairement les problèmes.

ARTS-CHIPELS - Sarah Frack

La Femme® n'existe pas
Quand une relecture de La Colonie de Marivaux renvoie au bikini et à la bombe atomique
7 mars 2018

Choisir de mettre en scène une pièce de Marivaux où des femmes revendiquent de partager le pouvoir avec les hommes et la "relire" en la plaçant à l’aune du monde contemporain a tout du pari ambitieux mais risqué. C’est le challenge que relève le Théâtre variable n° 2.
La Colonie de Marivaux fait partie de ce cycle de trois pièces (avec l’Île des esclaves, entre autres) que l’auteur, pour des raisons évidentes en ce XVIIIe siècle où se défait la monarchie absolue du siècle précédent et où se diffuse la pensée des Lumières, déplace hors de la société de son temps. Quel lieu mieux qu’une île isolée du monde peut servir de laboratoire aux idées contestataires qui hantent l’esprit du temps ?

I/O GAZETTE - Ysé Sorel

Seule certitude : la femme n'existe pas
8 mars 2018

S'il n'y a pas de certitude, il y a au moins une conviction : "La Femme® n’existe pas". Mais au-delà des formules négatives, c’est une positivité qui se dégage de la pièce du même nom, mise en scène par Kéti Irubetagoyena, et ouvre sur des émancipations potentielles. Sans trop s’appesantir sur le titre aux accents lacaniens, si ce dernier affirmait aussi qu’il n’y avait pas de rapport sexuel, demeurent cependant des rapports de domination, qu’ils soient de genre ou de classe. D’allure brechtienne, le spectacle, dont le didactisme pourra être excusé par son caractère "de circonstance" et d’actualité ­­­ — déjà sous-titre de "81 avenue Victor Hugo", autre pièce de Barbara Métais-Chastanier, qui signe le texte —, s’inspire de "La Colonie" de Marivaux.

 

Deus Ex Maquina - Alex Adarjan

"La Femme® n'existe pas" : un spectacle au cœur des inégalités
9 mars 2018

La Femme® n’existe pas raconte l’histoire d’un groupe d’hommes et de femmes qui, ayant fait naufrage sur une île après avoir fui la guerre, doit fonder une nouvelle société. Dans ce nouveau monde, les femmes réclament de faire partie du gouvernement pour établir les lois et les institutions. Face au refus des hommes, elles mettent en place leurs propres outils de résistance : s’enlaidir, faire la grève du sexe et, bien entendu, écrire leur règlement.

LE SOUFFLEUR - Alice Palmieri

La Femme® n'existe pas
14 mars 2018

Il y a un peu plus d’un an, le Souffleur allait voir Il n’y a pas de certitude du Théâtre Variable n°2, à la Loge. La pièce interrogeait le carcan de la féminité à travers la figure d’une cinquantenaire en crise qui nous avait passionnés.
Cette année, Keti Irubetagoyena (metteuse en scène) et Barbara Métais-Chastanier (autrice et dramaturge), fondatrices du Théâtre Variable n°2 en 2010, reviennent avec : La Femme® n’existe pas. Deuxième pièce de leur second cycle de création : Luttes et émancipation, La Femme® n’existe pas se fait prolongement idéologique des questionnements féministes et politiques initiés dans la pièce précédente.

L'ADN - Margaux Dussert

"Epouse ou putain" : fini de choisir
16 mars 2018

« La Femme® n’existe pas » Vraiment ? Pas pour Réjane Sénac, Directrice de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po, qui livre son éclairage sur la pièce de Barbara Métais-Chastanier. Corrosive à souhait.

LA NOUVELLE REPUBLIQUE - Laurent Favreuille

Pour Keti Irubetagoyena, la Femme n'existe pas
7 avril 2018

Ne croyez pas qu’en décrétant que "La Femme® n’existe pas" – c’est le titre de la pièce qui sera présentée au centre de Beaulieu, à Poitiers, le 26 avril – la metteure en scène Keti Irubetagoyena cède au dogme millénaire du patriarcat. Au contraire, elle veut montrer que les femmes ne sauraient être réduites à un archétype : elles sont uniques et multiples.

LA THÉÂTROTHÈQUE - Bastien Tournié

8 avril 2018

Une comédie, de la politique, les femmes se révoltent. Les identités de genre sont mises en évidence. Sur une île, partant déjà d’une naufrage, une nouvelle société tente d’apparaître. Des luttes acharnées pour une place dans le sillage politique, pour avoir un rôle central dans le gouvernement, cette pièce retrace l’histoire des combats féministes depuis des décennies.

 

LE COURRIER DE MANTES - Élisabeth Oualid

La Femme qui n'existe pas du Collectif 12
4 avril 2018

La compagnie Théâtre Variable n°2 a revisité La Colonie de Marivaux façon coup de poing.
Et pourtant elles auraient pu exister les femmes : c'est ce que la pièce proposée, jeudi dernier, montre et démontre avec une belle énergie, beaucoup de conviction, et du burlesque à l'appui.
Un naufrage précipite un groupe d'hommes et de femmes sur une île déserte. La possibilité d'un nouveau monde à construire leur est donnée. Et les femmes sont résolues à ne pas laisser passer l'occasion : elles veulent faire partie du gouvernement, faire les lois. Elles vont être sur le point d'y parvenir. Mais patatras ! Les hommes finissent par l'emporter en les divisant : les riches contre les prolétaires.
Divisées, elles ne peuvent plus rien contre les hommes  qui eux sont unis pour garder le pouvoir.
Moralité : qu'est-on prêt à accepter pour plus d'égalité dans un monde meilleur ?
La compagnie Théâtre Variable n°2, intervenant ici dans le cadre du Festival des Francos, est partie de La Colonie, une pièce de Marivaux écrite en 1750, qu'elle a revisitée façon coup-de-poing. Il y a des banderoles, des hommes et des femmes interchangeables. Le public – beaucoup de collégiens et lycéens – réagit au quart de tour. Les comédiens sont tous excellents en particulier la jeune Grace Seri : sa belle et forte voix, sa diction impeccable lors du long plaidoyer final auraient fait le bonheur de Marivaux lui-même !

 

THAÊTRE - Quentin Rioual

# 3 | Théâtre et recherche. Histoire et expérimentations

9 x 9 questions sur la recherche-création
Keti Irubetagoyena

 

ESPRIT - Véronique Nahoum-Grappe

Théâtre – Le genre du doute, le doute de genre - janvier 2017

Après avoir vu la pièce, Il n’y a pas de certitude, montée par un trio de jeunes femmes talentueuses[1], j’ai réalisé quelque chose que je voudrais ici tenter de décrire. Pourquoi cette pièce touche-t-elle de façon si précise ? Pourquoi touche-t-elle un lieu sensible, mais encore en friche ? Elle y enfonce un clou, elle fouille jusqu’à l’os, elle pointe quelque chose de crucial sur la différence des sexes.

LE SOUFFLEUR - Alice Palmieri

février 2017

Julie Moulier a une trentaine d’années, guère plus. La femme qu’elle incarne, seule sur scène, en à 20 de plus. La différence ne se fait pas sentir, la comédienne est si impliquée, sa présence scénique est si marquante, sa voix si rauque, qu’on lui donnerait ces années qu’elle n’a pas. Aujourd’hui, celle que Julie incarne fête son cinquantième anniversaire.

UN FAUTEUIL POUR L'ORCHESTRE - Artémise

février 2017

Le texte de Barbara Métais-Chastanier est puissant direct net et incisif. Il relate l’effondrement d’une femme et est percutant et sensible à la fois.
Au plateau tout semble en équilibre précaire ainsi un poisson dans son sac empli d’eau suspendu à un cintre lui-même suspendu à un lustre, un tabouret dont l’assise s’enlève…

 

I/O PAPIER - Agathe Charnet

24 février 2017 

Elle va pas très fort, Clytemnestre. Pas trop le moral en ce moment. Mais, elle en est sûre et son psy aussi, ça va finir par aller mieux. Dans le seul-en-scène écrit par Barbara Métais-Chastanier, Clytemnestre est une femme de cinquante ans. Une femme qui est passée par toutes les épreuves et qui arrive enfin, elle aimerait bien le croire, à l’aube d’une nouvelle vie.

Revue Culture et Recherche du Ministère de la culture

23/11/2017
Recherches en scène

Un protocole de création - Keti Irubetagoyena
Chaque création s’ouvre sur une longue période de documentation : enquêtes de terrain, entretiens, études de documents et analyses de l’actualité. La matière accumulée est volontairement diverse, non exhaustive et non hiérarchisée.

 
 

Ordonne tes restes


L'HUMANITÉ - Jean-Pierre Léonardini

Il ne faut pas que jeunesse se passe - 1er décembre 2014

On doit toujours compter sur la surprise. C’est ainsi que, sur un coup de fil, je me laissai convaincre d’aller assister, jeudi dernier dans l’après-midi, à une représentation destinée à des programmateurs de théâtre. Nous étions peu dans la salle du centre d’animation de la place des Fêtes pour découvrir Ordonne tes restes, montage de textes tirés de romans d’Antoine Volodine, assorti de « slogans » de Maria Soudaïeva qu’il a traduits.

THÉÂTRES.COM - Audrey Jean

30 octobre 2014

Comme à son habitude le Festival Péril Jeune de Confluences offre de belles surprises. Revenons sur « Ordonne tes restes » une reflexion inventive sur le thème universel du vieillissement. Atypique sur la forme ce spectacle donne à voir toute la foisonnance de la jeune création au travers de propositions particulièrement judicieuses. A découvrir encore ce soir !

 

I QUADERNI DEL TEATRO DI ROMA N°7 - Simona Polvani

Pour achever ce panorama d’Impatience, voici le spectacle qui a remporté mon vote de spectatrice : Embrassez-les tous de l’auteure Barbara M. Chastanier, mise en scène de Keti Irubetagoyena. Le texte met en scène par alternance les séances psychanalytiques d’une jeune femme en quête de sa mémoire d’enfant et faisant des recherches scientifiques à partir de bulbes olfactifs de poulets, ...

LE FIGARO - Armelle Héliot

Au 104, la jeunesse est au rendez-vous - 25 octobre 2011 

Il se passe toujours quelque chose au 104 ! Ces jours-ci, de jeunes artistes présentent leurs spectacles dans les ateliers. Du théâtre nourri de références, mais vif et spirituel. A découvrir à l'occasion sous le titre Embrassez-les-tous.